«Villanueva, cela veut dire : ville nouvelle. Et bien, c'est ça que nous voulons, une ville nouvelle» - Wil Prosper.
Ce n’est pas sous le silence ni dans l’ombre que le groupe de citoyens Montréal-Nord Républik (MNR) s’est manifesté mercredi dernier à l’Hôtel de Ville de Montréal-Nord lors de la séance mensuelle du conseil de l’arrondissement de la ville.
Appuyé par une foule de citoyens regroupant plus de 200 résidents du quartier et des environs, rassemblé pacifiquement, Montréal-Nord Républik à déposé avec éclat ses revendications durant l’assemblée, à la grande stupéfaction du maire.
Sous un tonnerre d'applaudissements, le groupe de manifestants a réclamé dès entrée de jeu la démission du maire Marcel Parent en rappelant que celui-ci était non seulement absent de la rue, mais surtout éloigné des problèmes et réalités qui alimentent les tensions sociales, comme l’insécurité économique qui règne dans plusieurs quartiers de la ville.
« Montréal-Nord est une ville qui est prise avec un problème récurrent, celui de la pauvreté. Les jeunes et les groupes communautaires le scandent pourtant depuis des années, mais le message ne passe pas. Est-ce que le maire écoute? Je ne le pense pas non plus. Regardez, depuis l’arrivée du maire Parent, le chômage chez les 15-24 ans à grimpé de 61 % » à rappelé Wil Prosper, le porte-parole de Montréal-Nord Républik.
Le groupe a aussi réclamé la fin des abus policiers et du profilage racial, deux réalités qui désagrègent les liens entre les cultures immigrantes et la police de la ville.
« On demande l’appel à une réflexion sur l’approche policière dans le quartier, et sur les agirs de la police en général. Trop de gens meurent, ou sont brimés dans leur droit, partout sur l’Île, car le problème n’existe pas seulement ici, on se rappellera St-Michel, Côte-des-Neiges, ou Rivière-des-Prairies… Tout le monde se sent concerné. » affirmait Wil Prosper suite au dépôt des revendications.
MNR organisera le 31 août une assemblée publique à
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